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Discoveries, le vrai teaser

Si vous nous suivez sur Facebook, il ne vous a pas échappé que nous avons publié non pas une mais deux vidéos pour Discoveries. Malgré les qualités de réalisation évidentes et l’implication des acteurs de la première, la vraie vidéo balaie tout sur son passage. La jouer en boucle nous paraît tout à fait raisonnable dans les bureaux.

Un énorme merci à Ian Parovel pour ce formidable travail !

Les meeples de Colt Express évoluent

Comme vous pouvez le voir, notre projet pour les twinples de Colt Express avance !

Nous avons reçu les tirages résines peints et nous en sommes très satisfaits. Vivement Essen pour partager ces super goodies avec vous !

Discoveries, le making of par Vincent Dutrait

À l’occasion de la sortie de Discoveries, nous vous proposons de suivre sa création à travers le journal de Vincent Dutrait. Avant d’illustrer Discoveries, Vincent avait travaillé sur Lewis & Clark qui se situait dans le même univers, le challenge était donc de taille. Nous vous laissons découvrir sa démarche…

Commençons par une petite anecdote. Un soir d’été 2014, je joue en famille à Lewis & Clark. A la fin de la partie, je discute du jeu avec mes convives et de fil en aiguille, nous en venons à parler plus en détail de l’expédition que je commence à bien connaître, l’ayant déjà illustrée plusieurs fois, que ce soit en jeu de société ou en livre jeunesse.

Et là je réalise que dans Lewis & Clark, j’ai surtout représenté des personnages mis en situation et l’aspect « périple et épopée » de l’aventure. Mais nous n’avons pas pleinement développé le pan « découverte » et exploration de l’Ouest américain.

Je garde tout ceci à l’esprit pour en discuter avec les Ludonaute… Le lendemain matin, je recevais un message de leur part m’annonçant que Cédrick Chaboussit venait d’élaborer un nouveau jeu complet et original consacré aux journaux rapportés par les explorateurs décrivant les rencontres avec les tribus, la cartographie et l’étude de la faune et de la flore !

Dances With Lewis & Clark

Travailler un thème et une histoire plusieurs fois, ce n’est pas chose aisée. De plus, L&C et Discoveries sont deux jeux très différents mais à la thématique commune avec une approche similaire, les joueurs vont devoir gérer les membres de l’expédition pour arriver à leur fin.

Je dois reconnaître que dans un premier temps, cela m’a donné quelques sueurs froides. Le travail des images et de l’ergonomie étant déjà très poussé sur L&C, il fallait tendre vers le même résultat mais sous un jour nouveau. Et ce afin d’éviter « Lewis & Clark 2 », « Lewis & Clark : l’extension » ou encore « Lewis & Clark : le retour »…

The Designer, The Publisher And The Artist

Après d’enrichissantes et constructives discussions, nous nous sommes orientés vers la représentation des journaux tenus par les explorateurs. S’en est suivi une phase de recherches de documents et références pour asseoir la véracité et la crédibilité des illustrations. Avec comme fil rouge les habitats des différentes tribus, leurs modes de vie, chasseurs, pêcheurs, indiens des plaines, des montagnes, les plantes et espèces animales rencontrées.

J’ai ensuite mis en place un canevas pour les cartes en respectant quelques contraintes. Tout d’abord, les cartes sont orientées horizontalement, c’est un détail très important, qui de fait, physiquement et visuellement, ne donnera pas la même sensation de jeu que L&C, les manipulations autour de la table ne sont pas les mêmes.

Puis j’ai imaginé deux traitements distincts. Des cartes ocres et brunes pour les tribus pour leur donner de la chaleur, rappeler les couleurs des rocheuses, du cuir, du bois, du « vivant ». Et des cartes Découvertes au fond pâle et froid pour les différencier des cartes tribus et surtout bien focaliser l’attention sur les tracés des chemins empruntés et les illustrations des espèces découvertes.

Ensuite j’ai ordonné et hiérarchisé les cartes pour que la mécanique et ses indications soient intégrées le mieux possible à l’ensemble et éviter ainsi un sentiment trop fort de « superposition ou patchwork numérique ». J’ai d’ailleurs dessiné à la main les symboles, chiffres et pictogrammes pour que l’on retrouve esthétiquement le même aspect graphique et le même grain que sur les illustrations. Tendre le plus possible vers des cartes harmonieuses, cohérentes et surtout très lisibles.

Wild Wild West

J’ai souhaité donner le sentiment aux joueurs qu’ils vont réaliser un vrai travail d’anthropologie, d’ethnologie, d’étude des différentes cultures, etc.

Pour les cartes Tribus, je me suis vite rendu compte que ce ne serait pas évident de représenter la cinquantaine de tribus qui peuplent ces contrées tout en conservant de la diversité et en donnant du caractère à chaque image. Car certaines tribus ont des habitats similaires (tipis, maisons de bois ou huttes), des modes de vies ou habitudes vestimentaires proches. Ou encore, au pire pour d’autres, pas moyen d’en trouver des descriptions écrites ou représentations graphiques…

Pour apporter de la variété, j’ai donc choisi de représenter l’habitat si je trouvais la documentation adéquate, un personnage si je manquais de références ou un élément caractéristique si j’avais une image source suffisamment précise.

Au final, cela m’a permis de mettre en place des paysages, des personnages en plans plus ou moins rapprochés, des costumes, des objets, de petites scènes de vie quotidienne, des liens entre les hommes et la nature, les animaux…

Pour les cartes Découvertes, ce fut plus simple. Ici la mécanique prime et le tracé des chemins se devait d’être clair et parfaitement lisible, une fois posé sur la table. Dans Discoveries on ne garde pas ses cartes en main, ce qui influe sur le traitement des illustrations que l’on verra principalement à distance et non juste sous les yeux.

A gauche, rivière et montagne, deux icônes peintes pour assurer une bonne intégration à l’ensemble de la carte et à droite, les illustrations des plantes et animaux.

Pour les deux types de cartes, j’ai travaillé les illustrations dans l’esprit de carnets de voyage avec une illustration en partie crayonnée qui prend vie avec les couleurs, comme des ébauches, de petites peintures prises sur le vif, croisant ici un chasseur, là un enfant rentrant de la pêche, en observant une plante,… Comme des instantanés, des souvenirs rapportés.

Et j’ai agrémenté les fonds de petits croquis, traces d’écritures, taches d’encres et salissures pour renforcer l’idée des journaux que l’on se trimballe dans sa sacoche pendant l’expédition, qu’il vente ou qu’il neige.

On The Board Again

Dans les toutes premières versions du jeu, sous forme de prototype, il n’y avait pas de « grand » plateau. C’est lors d’une soirée de tests à Essen que Sébastien Pauchon (de Gameworks et Space Cowboys) a évoqué l’idée d’un plateau plus conséquent au centre du jeu, de la table, plutôt qu’une simple zone pour déposer les dés.

Cela m’a tout de suite emballé, ainsi que les Ludonaute, car il manquait au jeu un peu d’immersion, un cadre, du décor et de la mise en situation pour se projeter pleinement dans l’aventure.

L’illustration offre une vue quasi-panoramique voire cinématographique de l’expédition en pleine pause, les uns rencontrant et découvrant les indiens, les autres s’afférant aux embarcations et préparant les montures pour poursuivre à travers les montagnes.

J’ai composé l’illustration de manière très rigoureuse pour lui donner équilibre et assise solide, les lignes de force convergent toutes vers le centre de l’image pour donner de la profondeur et la montagne forme comme une « pyramide » chapeautant la scène. Cela insuffle une certaine ampleur tout en amplifiant le ressenti d’un Homme « petit » au pied d’une nature majestueuse.

Le plateau facilite aussi l’organisation et la structure de l’espace de jeu avec les cartes sur ses côtés. Il me semble que Discoveries (à l’instar d’Augustus que j’ai aussi illustré) est un jeu à effet « Whaou ! ». Il n’y a finalement pas énormément d’éléments de jeu, on commence la partie avec pas grand-chose, et petit à petit on occupe la table, on s’étend. Plus on avance dans la partie et plus on va développer son jeu en étalant des cartes.

Ce qui au final donne un sentiment de sérieux accomplissement avec une table bien plus « remplie », voire encombrée, qu’en début de partie.

Les plateaux des joueurs sont des éléments pas toujours « fun » car reprenant la plupart du temps les mécanismes, des indications ou aide de jeu. Là, j’ai profité de cet espace pour en remettre en couche en matière de textures et couleurs, ajouter encore un peu d’immersion avec des morceaux de papiers et le carnet posés sur une planche, un petit portrait crayonné, une pierre à la couleur du joueur…

Once Upon A Time…

L’illustration de couverture a été conçue dans le même esprit que celle de L&C. Dans l’idée de présenter ce que vont faire les joueurs pendant la partie, mettre en images les actions de jeu.

On retrouve sur l’image la tête de l’expédition, la proximité avec les indiens, le travail des journaux et Sacagawea indiquant le chemin à suivre. Elle pointe d’ailleurs la partie du décor que l’on retrouve ensuite sur le plateau de jeu. Toujours dans l’optique de raconter une histoire, avec des montagnes qui ressemblent à celles de L&C et l’aigle qui surveille.

Sur la couverture de L&C, j’avais mis l’accent sur les explorateurs, un décor plutôt froid, une image fermée par les parois d’un défilé, pour faire ressortir les couleurs chaudes des personnages sur les canoés, avançant vers l’inconnu.

Ici, j’ai imaginé l’inverse en quelque sorte, mettre en avant les grands espaces et les couleurs de la nature, des plantes, des animaux, une ambiance plus chaleureuse, plus « roots ».

J’ai eu aussi envie de changer d’ambiance, sortir des bleus verts pour plus de douceur avec des teintes roses et crèmes apaisantes et rassurantes. Je sais que grâce à mon « écriture » et à mon traitement graphique, les joueurs feront le lien entre les deux boîtes de jeu mais nous les voulions aussi très différentes pour bien faire passer le message qu’il s’agit là d’un nouveau jeu, comme évoqué plus haut.

Un petit mot sur la technique, comme à mon habitude, j’ai réalisé toutes les illustrations de manière dite « traditionnelle », avec crayons, pinceaux et peintures sur papiers. Parfois de manière morcelée pour ensuite recomposer via l’ordinateur les illustrations et les monter sur les cartes à jouer.

This Was Just The Beginning

Pouvoir reprendre un thème de jeu et le retravailler différemment, cela ne se présente pas souvent dans une carrière et j’ai été enchanté par cette formidable opportunité proposée par les Ludonaute que je remercie chaleureusement.

En même temps, ce fut un sacré challenge, complexe et périlleux. J’ai reçu il y a peu les premiers exemplaires du jeu (particulièrement bien produits, autant au niveau de l’impression précise que du rendu fidèle des couleurs) et cela m’a procuré un immense bonheur : les retrouvailles avec l’expédition Lewis & Clark que j’affectionne tout particulièrement (ainsi que l’équipe Ludonaute et l’auteur Cédrick Chaboussit), le fait finalement d’avoir pu poursuivre plus profondément et intimement ce que j’avais mis en place avec L&C, autant sur la forme que sur le fond (j’avais eu à l’époque des idées que je n’avais pu développer et j’ai pu les intégrer dans Discoveries) et le plaisir de faire à nouveau un bout de chemin avec les joueurs dans cet univers ! Bon jeu !

Un peu plus loin vers l’Ouest

 

Discoveries est disponible !

Au début du mois, nous étions à la Gen Con aux USA où notre jeu Discoveries était présenté en avant-première.

Ce fut l’occasion de rassembler l’équipe du jeu : Cédrick Chaboussit, Vincent Dutrait et Cédric Lefebvre.

Malgré l’appréhension de Cédric et Cédrick, morts de peur, l’accueil du public du salon a été formidable et les premières critiques très positives.

La fluidité du jeu, l’originalité des mécanismes et la beauté des illustrations ont fait l’unanimité.

Discoveries est donc maintenant en vente dans les boutiques hyperspécialisées, en France et un peu partout en Europe et aux USA.

Infos 

Nombre de joueurs : 2 à 4

Durée de partie : 40-60 minutes

Prix conseillé : 35€

À votre tour d’en profiter !

Vive les vacances !

Comme nous le disions récemment, après l’effort, le réconfort !

Nous partons en vacances vers les États-Unis où nous allons participer à la Gen-Con. Ce sera l’occasion de voir Discoveries entre les mains du public, on a hâte !

En tout cas, nous vous souhaitons à tous de profiter de vos congés. Qu’on parte en train ou en avion, les vacances sont le moment idéal pour profiter des jeux.

À très bientôt, en pleine forme !

Le déménagement, c’est fini aussi !

Pendant ce temps-là, chez les Ludonaute, on a la tête dans les cartons. Nous possédons maintenant nos propres locaux et c’est un vrai plaisir ! Ils sont spacieux… on a choisi de tous s’agglutiner sous l’air conditionné. La décoration reste encore à faire mais la présence de Cédric suffit bien sûr à embellir les locaux. Il vous propose un petit tour guidé.

Cédric tenait à vous montrer son outil de travail préféré : le NAS camouflage, garanti invisible sur les photos.

Le travail de Cédric se passe très bien, voilà pourquoi il sourit. Ça ou le fait d’apercevoir la piscine par la fenêtre.

Cédric veille au grain dans la salle de stockage, autrement appelée la salle de découpe, autrement appelée la salle de détente. Tout ça à la fois.

« Attends, on en refait une où on fait semblant de travailler. »

Oui, bon, soyons honnêtes : l’extension de Colt Express est quasiment finie donc… Après l’effort, le réconfort !

Le FLIP, c’est fini !

Et voilà, le FLIP c’est fini.

Le FLIP est un festival cher à notre cœur, il est l’un des premiers auxquels nous avons participé en tant que futur éditeur avec Christophe Raimbault. Malheureusement, nous n’avons pu en faire partie cette année. Cela ne signifie pas que nous n’y étions pas bien représentés, au contraire !

Le Petit Prince s’est vu décerner une exposition et une soirée jeu. Quant à Colt Express, il a naturellement trouvé sa place à l’Asmosaloon qui réunissait les jeux à l’ambiance western.

Nous remercions le public de Parthenay pour le trophée FLIP Editeur remporté par Colt Express dans la catégorie Divertissement. C’est un honneur !

Un petit tour à Berlin

La nomination au Spiel des Jahres nous a donné l’occasion de venir à Berlin, pour la première fois. Toute l’équipe Ludonaute accompagné de Jordi et Christophe, a décollé de Nice dimanche matin, direction l’Allemagne.

Nous avons eu une occasion unique de visiter la capitale allemande tous ensemble.

À 19h30, les membres du jury et l’ensemble des nominés se retrouvent pour un diner, dans un hotel berlinois.

Malgré l’enjeu, l’ambiance est détendue. Nous retrouvons bien entendu nos collègues francophones : Sébastien Pauchon, Philippe Mouret, Jean-Christophe Giraud, Croc.

Ainsi qu’une partie de l’équipe d’Asmodée Allemagne : Carol Rapp, Robin de Cleur…..

Ce qui est drôle lors de cette soirée, c’est que personne ne connait les lauréats, sauf un membre du jury.

 

Cela rend les choses plus simples. Les jeux sont faits de toutes façons. On en profite pour se défouler autour d’un baby foot, en jouant avec des règles « à la française » : deux balles, huit joueurs qui changent de place à chaque but marqué. Un bon moment !

Colt Express, Spiel des Jahres 2015

C’est un moment inoubliable que nous venons de vivre, une émotion immense, de la joie et un bonheur intense.

En effet, hier, à Berlin, Colt Express a reçu le prix du Jeu de l’Année 2015, le prestigieux Spiel des Jahres.

Après l’As d’Or décerné à Cannes en février, ce prix est pour toute notre équipe (Ludonaute, Christophe Raimbault, Jordi Valbuena) une consécration.

Dans un salon de l’Hotel Kempinski, nous nous sommes retrouvés avec une centaine de personnes (journalistes, éditeurs, auteurs de jeu), tous impatients de connaitre les lauréats.

L’attente est insoutenable et l’association du Spiel des Jahres sait distiller le stress palpable au sein des nominés.

En premier est décerné le Kenner Spiel des Jahres, le prix du Jeu de l’Année Expert. C’est Broom Service qui l’emporte cette année ! Edité par Ravensburger, il est illustré par notre ami Vincent Dutrait. Bravo à lui !

Un petit pincement au coeur pour l’équipe des Space Cowboys qui présentaient Elysium.

Arrive ensuite le moment fatidique où le rideau noir se lève sur la boite du vainqueur. A cet instant le coeur bât la chamade, les mains sont moites et les sourires figés.

Il y aura deux déçus et un seul vainqueur… Même si l’on réalise que d’en être arrivé là est déjà une magnifique victoire, il n’empêche qu’on se prend à y croire à la dernière minute.

Et puis, tout à coup, un cri de joie et la boite jaune de Colt Express qui apparaît, ornée du mythique pion rouge.

La suite n’est qu’un rêve, partagé avec Christophe et Jordi. Embrassades, félicitations, quelques larmes de joie aussi… Quel chemin parcouru depuis notre première partie sur le prototype des « Pirates de l’Ouest » il y a deux ans.

L’équipe d’Asmodée Allemagne qui nous accompagne est aux anges. Ils ont eux aussi mérité ce prix : leur professionnalisme dans la distribution, leur passion pour les jeux ont permis à Colt Express d’avoir un tel parcours. Carol Rapp et son équipe nous accompagne depuis un an sur le marché allemand, dialoguant à chaque instant, expliquant ce marché particulier.

Le Petit Prince est de sortie

Bonne nouvelle ! Notre jeu Le Petit Prince – Voyage vers les étoiles s’apprête à sortir en France. Il sera disponible dans toutes les boutiques à partir de la semaine prochaine, le 7 juillet.

Pour les curieux qui n’ont pas encore eu l’occasion de le découvrir, le jeu sera présenté au Festival Ludique International de Parthenay entre le 8 et 19 juillet.

Pour les professionnels, n’hésitez pas à télécharger le dossier de presse du jeu.